La jambe (1858) : "Elle marchait devant moi, simplement, mais avec une grâce assez noble. Je m'écriai :- Oh ! la jolie jambe !.."
L'enfer du bibliophile (1860) : "... Oui... l'Enfer ! N'est-ce pas toujours là qu'il faut en venir, tôt ou tard, dans cette vie ou dans l'autre, ô vous tous qui avez placé vos joies dans des voluptés inconnues au vulgaire ? L'amoureux a l'indifférence ; le joueur, la pauvreté ; l'ambitieux, l'impuissance ; l'artiste, l'obscurité et l'envie ; le paresseux, la famine ; l'avare, la ruine, et le gourmand, l'indigestion. Mais pourrait-il y avoir un enfer pour une innocente manie, qui se repaît d'elle-même et qui tourne à l'honneur des lettres et de la patrie, en faisant subsister quatre ou cinq industries ? Je ne l'aurais pas cru. Il y en a un pourtant. Je le sais aujourd'hui, car j'en reviens..."
André Boulle, ébéniste de Louis XIV (1872) : "Les grands artisans sont de tous les grands hommes ceux dont la vie est le moins connue. Leur humble naissance, les lenteurs de l'apprentissage, l'obscurité du milieu où ils se meuvent les dérobent aux recherches de l'historien, et à moins qu'ils n'aient laissé des mémoires comme Palissy, ou qu'ils ne deviennent académiciens comme Bréguet, ils courent grand risque de passer pour fabuleux..."